Top
Member login

Startup et mentorat – épisode 3

Startups et Business Mentoring, quelques statistiques ….

 

Vous l’aurez compris au travers des 2 premiers épisodes de notre micro-saga sur les startups et le Business mentoring, avant l’argent, c’est bien la qualité et le facteur humain qui doivent être pris en compte, ce à tous les niveaux et à chaque étape.

Pour autant, étayer cette analyse par quelques données statistiques permet de lui donner du corps et de la positionner en face d’une réalité « business » sans concession !


Petit aparté, vous avez je pense vu ou entendu parler de : « qui veut être mon associé ? »… je suis extrêmement partagé sur cette initiative : 

  • Plutôt positif parce que certaines des personnes à y participer sont des serial entrepreneurs à succès dont j’apprécie l’approche, 

  • Plutôt négatif parce que le monde de l’entrepreneuriat n’est pas une « farce » supportant une sorte de show TV déconnecté de la réalité et qui, à mon sens, va venir troubler encore un peu plus une perception déjà pas simple de ce qu’est l’entrepreneuriat…

Pour revenir au cœur du sujet de ce 3ème épisode, voici en liste quelques éléments et chiffres pour venir compléter mon approche de la nécessité de se faire accompagner (business mentorer) pour assurer un pilotage du risque optimal dans les premières années de votre entreprise.

Les risques de drop out sont bien réels et récurrents, et malgré toute votre énergie et votre résilience, vous y serez confronté dans les 5 premières années, alors autant en être conscient et s’y préparer mentalement, voir anticiper en faisant preuve de lucidité et d’humilité !

(les sources sont citées en fin d’article).

Commençons par les entrepreneurs déclarant avoir été accompagnés, (sans savoir réellement en quoi consistait cet accompagnement d’ailleurs, mais je n’ai pas trouvé plus de précision ….)

  • 40% des entrepreneurs français déclarent être / ou avoir été accompagnés : c’est bien, oui, mais …

  • 51% des entrepreneurs sont accompagnés par des organismes publics : dit autrement, une entreprise sur 2 est « perfusée » et souvent mal conseillée par le « Public »  dans ses premières années ! ! !

  • 29% par des réseaux ou associations : en général des acteurs locaux ou la représentativité locale

  • 17% par des proches : mais attention si les conseilleurs ne sont pas les payeurs…

  • 15% par des investisseurs : quid de leur approche et de leurs intérêts propres ?

  • 12% par des grandes entreprises : c’est une réelle tendance de fond qui permet à ces entreprises de « gérer » de la R&D externalisée et de « faire leur marché » directement à la source en matière d’acquisition et d’intégration. C’est une source d’accompagnement que nous aimons bien solliciter chez ADINVEST, car elle est souvent proche du terrain, pragmatique, réactive et plutôt facile à cibler.

  • 8% par des incubateurs privés : pour mémoire, environ 300 structures en France, toutes tailles et toutes approches confondues.

En ce qui concerne ceux NON accompagnés :

  • 36% d’entre eux déclarent qu’ils « n’ont pas trouvé le bon interlocuteur ou ne savaient pas vers qui se tourner » : pas simple de « sélectionner » le bon accompagnateur

  • Pour 48% d’entre eux il manque de l’aide au financement, du conseil sur la stratégie et le développement et de la mise en relation (réseau) le tout pour assurer une croissance plus importante et atteindre avant la mort, la taille critique de « survie ».

Pour mémoire, chez ADINVEST International / ADINVEST France, les 3 axes principaux de collaboration avec nos clients-Dirigeants sont : Compétences, Finances, Réseaux !

Tiens, tiens, tiens….

3ème angle d’analyse, le taux de mortalité de nos entreprises en France, à rapprocher bien sur des stats présentées plus haut, absolument édifiant !

  • 25% des entreprises meurent dans les 2 premières années

  • Dans les 5 premières années, ce taux monte à 50% !

  • Ce taux de mortalité peut monter jusqu’à plus de 80% dans cette phase post-incubation / accélération ! ! ! ! Et même si beaucoup d’entrepreneurs rebondissent, le prix à payer reste élevé pour « tester » ….

  • Les années les plus complexes et les plus à risque sont entre la 2ème et la 5ème année.

  • Pour les entreprises accompagnées (-là encore, pour être totalement précis, il faudrait détailler par type d’accompagnement…) ce taux de mortalité à 5 ans ne dépasse jamais les 34%….

  • Et ce taux est inférieur à 5% pour les boîtes « Business mentorées » par ADINVEST et dont le dirigeant est en parfaite collaboration avec nos Business Mentors certifiés (@Mentortcert).

Et là, je m’aperçois que notre saga en 3 épisodes, va en nécessiter un quatrième, qui abordera les raisons de l’échec d’une startup (et d’une entreprise en général), avec un rappel des fondamentaux à respecter pour optimiser vos chances de succès !

En attendant, Entrepreneures, Entrepreneurs, je vous livre en scoop l’un de mes secrets les mieux gardés (attention second degré !) mais que l’on a tendance à occulter trop souvent (en fait, revu il y a peu dans un post dont je n’ai pas noté le nom de l’auteur, qu’il me pardonne cet oubli s’il se reconnaît…) :

« S’il n’y a pas de concurrence, c’est qu’il n’y a pas de marché ! »

 Je vous laisse méditer là-dessus, vous qui êtes en train de travailler la partie « concurrence-marché » pour votre pitch pour votre « produit-service » hyper disruptif !!!!

 Mentoralement vôtre !

Nicolas Stoeckel

Épisode 1

Épisode 2

Sources :

https://wydden.com/chiffres-cles-entreprises-en-france/


Article rédigé le 18/11/2022